LE F-4, le plus beau des Bf-109.
Le F-4 est la variante du Friedrich la plus fabriquée et fut tout simplement, selon les dires de nombreux auteurs, le plus réussi de tous les Bf-109.
Un grand merci à l’Ami Stéphane de m’avoir fourni les décals qui m’ont permis de faire cette décoration.
Les lignes de rivets
sont d’abord dessinées en s’aidant d’un réglet. Puis, et à
main levée, elles sont tracées avec l’outil de chez RB
Production :
Le fuselage subit le même traitement. Pour les surfaces courbes, le réglet est remplacé par de la bande Dymo :
La représentation du cockpit donnée par Hasegawa est plutôt simpliste. Il sera meublé avec l’aide de fil de cuivre, fil d’étain et profilés plastiques. Le brêlage est en feuille de plomb agrémenté de boucle de chez Reheat Models :La couleur de base (RLM 66, Gunze H416) est appliquée sur une sous-couche de Noir qui permettra d’obtenir rapidement les ombres. Les reliefs sont ensuite éclairés en mélangeant au RLM66 du Marron Clair (H321) :
Finalement, les détails sont repris au pinceau et à la Prince August, Vallejo, etc. et du pigment Mig dilué à l’essence F est déposé pour empoussiérer le plancher :
La porte du coffre, à l’arrière du cockpit, est faite en carte plastique de 0.13mm et la charnière du capot moteur en scotch aluminium et profilé rond. Bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire, les tubes des armes de capot sont remplacés par une référence de chez Master :
Un peu de détaillage dans les puits de train, bien vides à l’origine :
Ils sont peints en RLM02 (Gunze H70) sur une sous-couche de Noir, toujours dans l’optique de créer les ombres :
On passe un filtre Gris Chaud et on éclaircit avec un mélange de la couleur de base plus du Radome (Gunze H318) :
Les éraillures sont faites à l’éponge et en Gris Bleu (P.A. 054) puis les arêtes sont drybrushées en Alu. Enfin, on empoussière avec du pigment Mig dilué à l’essence F :
Rajout des derniers détails à l’extrados avec les pattes de fixation du filtre tropical, refaites en carte plastique :
Alors qu’à l’intrados, on rajoute les drains, faits en microtube, et les bandes couvre-joint, faites en scotch aluminium :
La maquette est dégraissée à l’Eau Écarlate avec une brosse plate souple. Cette opération permet aussi d’enlever les derniers résidus des gravures en creux :
Enfin, les derniers « accessoires » sont détaillés en prévision de la phase de peinture :
L’intrados est peint en H418 Gunze (RLM 78) dilué au diluant de la marque :
On dépose ensuite les parements blancs sur les saumons. On fait de même sur le nez en prévision du passage du Jaune RLM04 :
Les ailerons et les parties mobiles de l’empennage horizontal sont légèrement assombris en rajoutant du Bleu à la couleur de base :
La structure est ensuite masquée en utilisant du ruban de masquage de 1 et 2mm, de la marque Aizu :
On marque les ombres avec du Medium Blue (XF-18 Tamiya) alors que les clairs sont faits en H314 Gunze :
Un premier jus, Noir de Bougie dilué au white-spirit, est diffusé par capillarité dans les gravures des parties mobiles :
Il est essuyé dans la foulée avec un chiffon doux imbibé d’essence F :
On répète la même opération sur le Jaune avec, cette fois, un mélange de Blue Black et de Dark Rust :
Les lignes de structure sont marquées d’un jus Gris Chaud alors qu’on utilise du Blue Black pour la gravure des trappes :
Enfin, un jus Ombre Brulée vient accentuer les ombres des creux des parties en relief :
Avec un mélange de Bleu et Orange, on réalise les salissures :
Ces dernières se concentreront essentiellement dans la partie centrale de l’avion :
On fait de même sur le Jaune en insistant particulièrement à la jonction du radiateur et du capot :
La couleur de base est mélangée à du Deck Tan (XF-55 Tamiya). Ce mélange est ensuite passé aléatoirement sur toute la surface. La dilution est grande, environ 90%, et la pression à l‘aérographe relativement faible (inférieur à 0.5bar) :
Afin d’éclairer l’ensemble, les arêtes sont ravivées avec du H314 Gunze :
Le même processus est appliqué sur le RLM04, le Deck Tan servant à fader la couleur alors qu’elle est éclairée avec du blanc :
Quelques éraillures sont déposées à l’aide de morceau de mousse imbibé de 054 P.A. Il s’agit de rester léger afin de ne pas tomber dans la caricature :
Les traces d’échappement, un mélange de XF-64 Tamiya et de Noir, resteront discrètes, l’essentiel se passant à l’extrados :
L’empoussiérage est fait en H79 Gunze. Il sera localisé autour des puits de train et sur les volets. Le fuselage en recevra aussi, mais en quantité plus infime :
On en termine avec l’intrados, en faisant quelques coulures d’huile avec du Fresh Engine Oil. Pour accentuer l’effet graisseux de certaines lignes de structure, on diffuse un jus Bitume :
Le bidon est peint en AS12 de chez Tamiya avant de recevoir plusieurs voiles de Chipping Fluid :
Avec l’aide d’un cure-dent et d’un pinceau à poils court humide, on gratte la couche de RLM78 pour faire apparaitre la sous-couche et créer ainsi des éraillures :
Un jus Blue Black est diffusé dans la gravure et les creux des parties en relief reçoivent un jus Ombre Brûlée :
Les coulures au niveau du bouchon sont d’abord dessinées en Noir à l’aérographe avant d’être remplies avec du Fresh Engine Oil :
Le train est RLM02 suivi d’un jus Deep Grey déposé dans les creux par capillarité. Pour plus de facilité, les roues sont entièrement peintes en H77. Les jantes étant noires d’origine, un filtre Noir de Bougie est appliqué sur ces dernières :
L’ensemble est ensuite patiné pour être raccord avec l’intrados. Les jantes ont été généreusement empoussiérées à l’aide de pigment Mig Europe Dust et Light Dust :
L’intrados fini dans son ensemble. Il restera à faire la roulette de queue qui, dans ma précipitation, a été oubliée dans la boite :
Toujours en prévision des éraillures à venir, une couche d’AS12 Tamiya est pulvérisée sur les karmans, suivie du chipping fluid de chez Ammo Mig :
Un mélange de RLM79 (H66 Gunze) et de Deck tan est appliqué aux emplantures de l’aile sur lequel on dépose à la mousse du Neo :
Enfin, la couleur de base est passée. Une fois sèche, le Neo est retiré en frottant avec un coton-tige faisant apparaitre le mélange précédemment appliqué. Ce dernier est ensuite gratté avec pinceau mouillé et un cure-dent pour dévoiler l’aluminium. On réalise ainsi différents niveaux d’usure :
La séparation à bords flous entre le RLM78 et RLM79 est, d’abord, tracée à main levée puis la zone ainsi délimitée est remplie avec la couleur de base :
Les marquages sont réalisés aux pochoirs découpés à la Silhouette Portrait dans de la Frisquette. On passe d’abord le Blanc :
On dépose ensuite les masques sur les zones à protéger et on pulvérise le Noir :
Pour accentuer l’effet entoilé des parties mobiles, on vient, après masquage de la structure, accentuer les ombres avec du XF-10 de chez Tamiya :
Les clairs sont eux réaliser avec du H44 Flesh de chez Gunze. Comme pour les ombres, la peinture est grandement diluée (environ 90%) :
Enfin et pour fondre l’ensemble, un voile de vernis mat est appliqué :
Les décals sont mis en place à l’aide de l’assouplissant de chez Daco et emprisonnés sous une couche de vernis brillant. Ce dernier n’est passé que sur les motifs et non pas sur toute la maquette :
Un premier jus Noir de Bougie est diffusé dans la gravure des parties mobiles. La dilution est faite au white-spirit :
Le RLM79 reçoit un jus Red Brown dans les lignes de structure alors que du Deep Brown est utilisé pour la gravure des trappes :
Quant au RLM78, il est traité avec un jus Blue Dirt. Dans ces trois étapes, et en cas de débordement, il sera essuyé avec un chiffon imbibé d’essence F :
On réalise, au pinceau, quelques usures supplémentaires autour des panneaux du capot moteur et aux emplantures de l’aile. Pour le Bleu, un mélange de 906 P.A. et de Blanc est utilisé :
On simule l’usure des lignes de rivets en déposant avec un pinceau du Pigment Ashes White. L’excédent est soufflé et la surface nettoyée avec un chiffon imbibé d’Essence F :
Les ombres sont accentuées avec un mélange de Bleu et d’Orange. Ce même mélange est utilisé pour réaliser quelques traces de salissures déposées verticalement sur le fuselage et dans le sens du vent relatif sur les ailes :
Les deux teintes du camouflage sont ensuite fadées avec les couleurs de bases que l’on a éclaircies avec du XF-55 pour le RLM78 et du H318 pour le RLM79. Cette fois, ces deux mélanges sont déposés aléatoirement sur la surface :
Enfin, on rajoute une goutte de Jaune au dernier mélange et on vient éclairer les arêtes du fuselage et des ailes ainsi que les bords d’attaque (ailes, empennage et dérive.) :
Les traces d’échappement sont, tout d’abord, réalisées avec du Noir auquel on a rajouté une goutte de vernis brillant :
Au mélange précédent, on ajoute du XF-10 et on vient accentuer la trace précédemment faite en insistant particulièrement autour de la gravure du raccord karman :
Un voile de H79 Gunze est pulvérisé pour empoussiérer légèrement l’emplanture. Un jus Dust, diffusé dans la gravure, vient terminer l’opération :
Les pipes d’échappement de la boite sont remplacées par une référence Quickboost. Elles sont peintes couleur métal avant de recevoir plusieurs jus Noir, Terre d’Ombre et Rouille Foncée :